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La coopérative termine avec un chiffre d’affaires de 297 M$.
Nutrinor a connu une très bonne année 2010, selon les chiffres dévoilés par la coopérative. Les excédents ont progressé de 2 M$ pour clore l’exercice financier 2010, qui se terminait le 29 octobre dernier, à 2,6 M$. Les ventes se sont situées pour leur part à 297 M$, une hausse de 13 M$ sur l’année précédente. Les membres devraient donc se partager une ristourne de 750 000 $.
Selon le directeur général Yves Girard, cette croissance s’explique essentiellement par une hausse des volumes de ventes des produits pétroliers, des produits laitiers ainsi que par la performance enregistrée dans les quincailleries appartenant à Nutrinor, explique Yves Girard, directeur général de Nutrinor.
«Nous sommes satisfaits des résultats, mais on sait qu’on peut faire mieux », ajoute M.Girard. « Il faut se rappeler qu’en 2009, la coopérative avait déprécié ses actifs porcins de 2,8 M$, affectant d’autant l’excédent ».
La filière porcine est et demeure un créneau majeur pour Nutrinor. La coopérative prépare plusieurs projets dans ce secteur.
« C’est toujours en ayant en tête notre mission que nous travaillons sur nos différents projets de croissance basée sur la mise en place de chaînes de valeur courtes. (…) Nous sommes sur le point de finaliser notre certification parc boréal. En effet, une partie de nos porcs est maintenant transformée à Saint-Prime et commercialisée sous la marque Perron. Notre objectif vise à transformer l’ensemble des porcs de notre filière en région d’ici cinq ans », précise pour sa part Yvan Morin, président de Nutrinor.
Au cours des prochaines années, le développement durable sera également au cœur des préoccupations des dirigeants de Nutrinor.
« C’est un puissant outil de gestion favorisant la pérennité de nos organisations. Nutrinor est engagée dans une démarche de développement durable, et ce, dans tous ses secteurs. Déjà, les grandes chaînes alimentaires le demandent, ils veulent des fournisseurs qui produisent en respectant certaines normes de développement durable », a déclaré Yves Girard.