Le gouvernement fédéral a octroyé près de 660 000 $ à l’Équipe québécoise de contrôle des maladies avicoles (EQCMA) pour l’élaboration d’un régime d’indemnisation basé sur l’assurance et destiné aux producteurs de volailles du Québec, qui permettra de couvrir certains coûts liés à six maladies, dont l’influenza aviaire, en cas d’éclosion.

Comprenant une cotisation variable selon la production avicole, la nouvelle assurance visera à couvrir les dépenses de biosécurité qui ne sont pas déjà compensées par le gouvernement fédéral lors d’une épizootie.

Un autre montant de 378 000 $ est donné à l’Alliance réciproque de l’industrie des œufs de consommation du Canada (ARIOCC), qui sera chargée d’administrer la nouvelle assurance.

« Tous les producteurs de volailles savent à quel point l’éclosion d’une maladie peut être dévastatrice pour leurs activités et leur chiffre d’affaires. Notre gouvernement est heureux de collaborer avec des organisations avicoles à travers le Canada pour veiller à ce que les agriculteurs disposent des outils appropriés pour gérer ces risques financiers », a déclaré Lawrence MacAulay, ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, le 4 avril.

D’autres sommes sont également prévues pour les éleveurs de l’Ontario, de l’Alberta et de la Saskatchewan, qui doivent participer à ce régime d’assurance canadien.

L’EQCMA est à finaliser les dernières étapes du projet comme celle d’obtenir l’autorisation de l’Autorité des marchés financiers (AMF) pour le nouvel assureur. Ensuite, il faudra lancer l’appel d’offres auprès des grands assureurs européens.

« Depuis 2012, l’EQCMA travaille au développement et à la mise en œuvre d’un régime d’indemnisation, qui aidera la filière avicole québécoise à se prémunir contre les pertes financières potentielles importantes pouvant être causées par six maladies. Ce projet est une autre démonstration de la force du partenariat qui unit les membres de la filière avicole du Québec et de la pertinence des initiatives Agri-risques ayant largement contribué à ce succès », a soutenu Paulin Bouchard, président de l’EQCMA.