Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
Quand vient le temps d’envoyer un animal à l’hôpital, plusieurs critères pèsent dans la balance.
La valeur de la bête, les conditions de transport, les chances de succès des soins et le retour sur l’investissement doivent être pris en compte. « Il y a toujours l’attachement à l’animal », ajoute la Dre Lucie Verdon, vétérinaire consultante aux Producteurs de bovins du Québec. « En ce qui concerne les chevaux, la valeur sentimentale compte beaucoup. Ce sont plus des animaux de compagnie », indique pour sa part le Dr Réal Jean, « vétérinaire à la ferme » dans la région de Bellechasse.
Ne débarque pas qui veut au Centre hospitalier universitaire vétérinaire (CHUV) de Saint-Hyacinthe. Son Hôpital des animaux de la ferme ne traite que les cas qui lui sont envoyés par des praticiens sur le terrain. « On n’arrive pas là avec notre vache sans être attendu! » illustre le Dr Jean, qui transmet souvent au CHUV des problèmes de fractures ou des cas plus chroniques. « Quand on a épuisé nos idées et qu’on n’est pas sûr du diagnostic », précise-t-il.
Les cas de chirurgies plus complexes qui nécessitent une anesthésie générale sont aussi dirigés vers le centre hospitalier. « En général, ce ne sont pas des cas banals », résume le vétérinaire. Il se rappelle notamment un cas de déchirure utérine à la suite d’un vêlage. Il estimait à 30 % les chances que la vache récupère. La patiente a finalement pris le chemin de Saint-Hyacinthe, où elle s’est vite retrouvée sur la table d’opération. « Elle s’est bien rétablie. Si elle n’était pas morte à la ferme, elle aurait été stérile », conclut le Dr Jean.
VOIR AUSSI
Quand les animaux de ferme vont à l’hôpital
Des techniques en évolution
Intervenir à temps