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Une étude montre que les retombées économiques liées à l’exportation du porc canadien s’élèvent à 9,28 G$.
Pas moins de 60 % du porc canadien est exporté, et les répercussions de ce commerce ne sont pas négligeables. L’analyse a été réalisée par le George Morris Centre à la demande du Conseil canadien du porc (CCP). L’auteur est l’économiste Kevin Grier.
Ce dernier rappelle que les exportations de viande de porc, sans compter celles des animaux vivants, représentaient 3,2 G$ en 2011. Il estime que ces exportations ont permis d’améliorer de 20 à 30 $ par porc la marge réalisée par les producteurs (470 M$ pour l’ensemble des fermes porcines du pays).
Selon Statistique Canada, ces exportations génèrent également quelque 45 000 emplois au pays, soit environ 2 G$ en salaires. On ajoute aussi 3,5 G$ d’activités économiques diverses générées par le secteur et qui s’ajoutent au PNB du Canada.
Le chiffre de 9,28 G$ calculé par M. Grier tient compte d’un soutien de près de 190 M$ consacré au secteur et qui est soustrait du total des activités économiques générées par la filière.
Compétition internationale
Le Canada est le septième producteur de porcs du monde et le troisième exportateur, derrière les États-Unis et l’Union européenne. La négociation d’accords commerciaux qui donneraient une longueur d’avance aux exportateurs canadiens (au Japon, en Corée, en Union européenne ou ailleurs) aura donc une incidence majeure sur l’avenir de la filière canadienne d’exportation de porc.
Les principaux concurrents du Canada dans ce secteur, les producteurs des États-Unis, ont d’ailleurs récemment fait des pressions afin que le Canada cesse de soutenir son industrie porcine. Le National Pork Producers Council (NPPC) dénonçait notamment les programmes de gestion du risque du Québec et de l’Ontario. Le NPPC réclamait la fin de ce soutien avant que le Canada n’accède aux pourparlers en vue de la création de la vaste zone de libre-échange du Partenariat transpacifique (TPP). Le Canada affirme toutefois ne pas avoir fait de concessions dans le but de participer à ces pourparlers.