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La pénurie frappe des secteurs de l’industrie comme ceux de la pâtisserie, des pâtes alimentaires et des plats préparés, mais pas encore les consommateurs.
Les prix ont subi des hausses vertigineuses mais les producteurs d’œufs n’en bénéficient pas, ayant signé des contrats d’approvisionnement à long terme et à prix fixes. La pénurie viendrait du fait que quelque 47 millions d’œufs par jour ne peuvent être commercialisés dans les épiceries ni exportés vu qu’ils proviennent d’élevages non conformes à la réglementation sur le bien-être des poules pondeuses entrée en vigueur le 1er janvier 2012.
La France, mais aussi l’Italie et la Pologne font partie des 13 États comptant des élevages en situation d’illégalité. Si aucune mesure n’est prise, la production sera inférieure de 20 % aux besoins de l’Union européenne, en juin prochain, craint le comité consultatif européen sur les œufs. L’Allemagne, qui a adopté dès 2010 les nouvelles normes européennes sur le bien-être des pondeuses, a vu sa production baisser depuis et est plus dépendante d’importations. En France, principal producteur d’œufs européen, les mises en place de poulettes ont chuté de 13,5 % en 2011. La tendance pourrait s’accélérer en 2012.
Pour remédier à la situation, les industriels ont réclamé d’une même voix l’application du principe de « préférence communautaire », c’est-à-dire de privilégier le marché européen.