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L’engouement de la population pour les poules pondeuses fait craindre une réapparition de maladies qui sont pour l’instant bien contrôlées dans les élevages commerciaux. Deux initiatives pour restreindre les risques dans les basses-cours seront mises en place d’ici avril.
D’abord, la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal, en collaboration avec le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ), offre pendant le mois de mars une formation en ligne destinée aux vétérinaires et portant sur la régie d’élevage de basse-cour et la biosécurité. Cette formation vise une identification plus rapide des maladies les plus présentes dans les basses-cours, « comme les différentes espèces de Mycoplasma ou encore la laryngotrachéite infectieuse », illustre Martine Boulianne, professeure à la Faculté de médecine de l’Université de Montréal et titulaire de la Chaire en recherche avicole.
Ensuite, le mois d’avril étant la période la plus propice à l’achat de poussins, la Chaire en recherche avicole profitera de l’occasion pour ajouter un nouvel onglet destiné aux propriétaires de poules de basse-cour sur son site Web (www.cra-fmv.org). De l’information sur les maladies avicoles et les moyens de les contrôler y sera répertoriée sous forme de capsules. « Nous avons pris cette initiative parce que nous nous sommes aperçus qu’il y avait beaucoup de non-professionnels qui donnaient des conseils », précise Mme Boulianne.
Elle recommande d’ailleurs aux gens qui souhaitent se procurer des poules pondeuses de le faire auprès de meuneries, puisque celles-ci s’approvisionnent dans les fermes commerciales, où les poussins ont reçu tous les vaccins du programme de vaccination de l’Agence canadienne d’inspection des aliments. Par contre, les poussins d’espèces exotiques, tout comme ceux vendus par des propriétaires privés, ne sont généralement pas vaccinés et peuvent donc être porteurs de maladies.
Impossible de vacciner à petites doses Les propriétaires de poules de basse-cour qui souhaitent faire vacciner leurs oiseaux se heurtent à un problème de taille, puisque les compagnies pharmaceutiques n’offrent actuellement les vaccins qu’en contenants de 1 000 doses, explique la professeure Martine Boulianne, de l’Université de Montréal. « C’est un gros problème, car les besoins pour les basses-cours sont bien moindres et quand le contenant est ouvert, il faut utiliser les doses rapidement », précise-t-elle. Des demandes ont déjà été adressées par les vétérinaires aux compagnies pharmaceutiques afin que celles-ci puissent offrir un format de contenant plus adapté aux petits élevages. |