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La filière porcine peut pousser un soupir de soulagement. Aucun nouveau cas de diarrhée épidémique porcine (DEP) n’a été répertorié au Québec depuis l’apparition du virus dans une pouponnière de 3 700 porcelets de Saint-Damase, en Montérégie, le 26 mars. « La situation semble stable pour l’instant », explique Martin Pelletier, directeur général de l’Équipe québécoise de santé porcine (EQSP).
Puisque tous les tests effectués sont revenus négatifs, la source de contamination du troupeau n’a pu être déterminée. L’enquête épidémiologique visait la maternité d’origine et toutes les autres pouponnières avec qui cette maternité fait affaire, l’équipement servant au transport des animaux ainsi que les intervenants en contact avec l’exploitation et tous les endroits qu’ils ont visités par la suite.
L’hypothèse de la transmission aérosol entre deux camions porcins semble la plus probable. « C’est une hypothèse, mais ça ne pourra jamais être démontré », soutient M. Pelletier.
Le virus, hautement contagieux, s’attaque au système digestif des porcs, mais n’est pas dangereux pour les autres espèces animales ni pour l’humain. Le 26 mars, la ferme affectée en Montérégie a rapidement déclenché le protocole en vigueur et a été mise en quarantaine après que quatre porcelets eurent succombé au virus.
« S’il n’y a pas d’autres problèmes, on devrait être revenus à la situation normale à la fin de l’automne », souligne M. Pelletier. Les animaux de la ferme contaminée poursuivront leur cycle et des mesures de biosécurité rehaussées seront appliquées, de la
pouponnière jusqu’à l’abattoir.
Le dernier cas de DEP remontait à l’été 2015 au Québec. De mai à novembre, il avait fallu 26 semaines aux fermes pour éradiquer la maladie. À ce moment, la source de contamination n’avait pas non plus pu être déterminée.
Les Éleveurs de porcs du Québec disent travailler en étroite collaboration avec l’EQSP pour limiter au maximum la propagation du virus.