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Le poids moyen des porcs dans les élevages est en augmentation et risque de créer des problèmes de logistique à l’approche de la période des Fêtes. Des discussions avec les représentants des usines de transformation d’Olymel ont toutefois permis de mettre différentes mesures en place pour pallier le problème.
Selon les Éleveurs de porcs du Québec, différents facteurs comme la grève au port de Montréal et les retards accumulés dans les usines en raison des absences liées à la COVID-19 ont entraîné un volume de 81 000 porcs en attente dans l’ensemble des abattoirs depuis la fête du Travail. De plus, le rafraîchissement des températures, qui influence à la hausse l’appétit des porcs, contribue à faire augmenter leur poids. La situation préoccupe d’autant plus les Éleveurs à l’approche des Fêtes, période où les congés provoquent généralement un ralentissement des activités dans les usines de transformation.
Mesures privilégiées
Devant l’urgence de la situation, le président des Éleveurs de porcs du Québec, David Duval, a entamé des discussions avec Olymel pour rattraper les retards et revenir à une situation acceptable. Parmi les mesures prévues, des efforts seront déployés pour détourner des porcs en provenance de l’Ontario vers des abattoirs hors Québec. Également, la capacité d’abattage a été augmentée de 4 000 porcs par semaine à l’abattoir de Princeville, au détriment de découpes à valeur ajoutée. Le recours à des heures de travail supplémentaires est aussi envisagé. « On a toujours évité d’en arriver à des abattages humanitaires. Sur ce point, on continue de travailler avec les éleveurs », a confié à La Terre le porte-parole d’Olymel, Richard Vigneault, le 22 octobre.