Élevage 23 septembre 2014

Le prix du bœuf flirte avec les records

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La réduction du cheptel bovin est un des facteurs derrière la hausse des prix.

Bien que le maïs recueille l’attention de tout le monde, d’autres denrées progressent également et grimpent à des niveaux près des records. C’est le cas du bœuf dont les contrats à terme pour avril se sont apprécié fortement dans la dernière semaine. Les contrats pour avril pour le bœuf ont terminé lundi à 122,37 $US. La tendance s’est inversée légèrement depuis mais les contrats à terme pour la même période demeuraient élevés et ont terminé mercredi à 120,70 $US. Depuis le début de l’année, les prix ont gagné 10 % et 30 % dans la dernière année.

La flambée du prix des grains, dont le maïs, explique en partie la hausse du prix pour le bœuf. La réduction du cheptel dans les dernières années des deux côtés de la frontière exerce également une pression sur les prix. À cela s’ajoute l’impact des sinistres qui ont affectés le Japon, le pays étant un des plus importants importateurs de bœuf au monde. Les craintes de radiation sur les denrées en place ont mené les Japonais à se tourner vers les produits importés, dont la viande.

D’autres tendances plus lourdes sont aussi à l’œuvre, dont la reprise économique qui alimente la hausse des ventes de bœuf. Selon le Globe & Mail, les ventes pour la viande de bison bénéficieraient aussi du meilleur climat économique. Selon le quotidien, les prix pour tous les types de viande rouge ont grimpé de 40 % dans la dernière année. À ces facteurs s’ajoute la demande grandissante des pays émergents, tels que la Chine où la classe moyenne s’enrichit.

Les experts prévoient que le prix des denrées demeurera volatile dans les prochaines semaines, dans la foulée du maïs.

Les producteurs pourraient toutefois ne guère profiter de la hausse des prix, puisque le prix des intrants est lui aussi, à la hausse.