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La fermeture de l’abattoir Levinoff-Colbex tire le prix des vaches vers le bas
Depuis la fermeture de l’abattoir Levinoff-Colbex, le prix des bovins de réforme poursuit sa descente.
Seule usine spécialisée dans l’abattage de vaches de réforme de la province, Levinoff-Colbex a fermé ses portes à la fin mai. Depuis, le prix des animaux au Québec s’est déprécié de 0,65 à 0,62 $/livre, révèle le dernier bulletin La Réforme, publié par la Fédération des producteurs de bovins du Québec. Depuis le début du mois d’août, le prix reprend cependant de la vigueur.
Autre effet notoire de la fermeture de Colbex, l’écart de prix entre le Québec et l’Ontario s’est pratiquement volatilisé. Au cours des derniers mois d’activités de l’entreprise, son plus féroce compétiteur et principal acheteur en Ontario, Cargill, avait maintenu les prix artificiellement élevés. À la mi-mai, la Fédération mettait en garde les éleveurs contre la tactique de Cargill qui visait à provoquer la fermeture de Levinoff-Colbex pour ensuite contrôler le marché de l’Est canadien, s’inquiétait l’organisation. Aujourd’hui, force est de constater que ces craintes se sont avérées fondées puisque depuis que Colbex a cessé ses opérations, le prix des bovins de réforme en Ontario a fortement diminué pour se rapprocher de celui du Québec.
Sans nouvelle
Pour l’instant, il est impossible de savoir ce que l’avenir réserve à l’abattoir de Saint-Cyrille-de-Wendover. L’appel de proposition visant à liquider l’entreprise s’est terminé le 30 juillet. Le syndic, Benoît Gingues, refuse toutefois de préciser si des offres ont été déposées.