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Après des années difficiles, la production cunicole québécoise vit des jours meilleurs.
Depuis la mise en place de l’Agence de vente en 2003, le secteur a éprouvé de nombreuses difficultés. Aujourd’hui, la conjoncture s’avère favorable alors que la production peine à suffire à la demande. « Il y a des indications que la demande est là, qu’elle est forte. On a le choix d’augmenter la production sinon l’importation d’Europe va prendre la place », a affirmé Julien Pagé, président du Syndicat des producteurs de lapins du Québec (SPLQ), à l’occasion de l’assemblée générale annuelle de l’organisation, le 14 novembre dernier. En 2013-2014, le Syndicat recense 25 producteurs actifs.
L’organisation travaille sur un projet de mentorat pour les nouveaux producteurs. D’ailleurs, le secteur peut compter depuis la mi-novembre sur un conseiller cunicole. Il s’agit de Gérald Tessier, copropriétaire de la Ferme Laprodéo.
Pour 2013-2014, les finances du SPLQ affichent un résultat positif, une première depuis longtemps. Les producteurs présents à l’assemblée ont adopté un ambitieux plan d’action pour la prochaine année. Ce dernier propose, entre autres, de sécuriser les marchés et conserver les prix, d’augmenter graduellement le volume de Lapin du Québec de 5 500 à 7 000 bêtes/semaine d’ici 2024, d’appliquer avec rigueur et discipline la convention et les règlements de même que de consolider la confiance des producteurs envers leur Syndicat et leurs administrateurs.
Plus de détails dans La Terre de chez nous du 26 novembre.