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Le Japon pave la voie à l’élargissement de son marché au bœuf nord-américain issu d’animaux de 30 mois.
Actuellement, le Japon interdit l’importation de viande bovine du Canada et des États-Unis provenant d’animaux de plus de 20 mois. La mesure vise à prévenir la propagation de l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) et de son équivalent humain, la maladie de Creutzfeld-Jacob.
Une commission du gouvernement du Japon sur la salubrité alimentaire vient cependant de recommander de faire passer la restriction sur l’âge des bovins de 20 à 30 mois, révèle le Wall Street Journal. Il s’agirait d’un gain majeur pour le Canada, qui avait exporté au Japon près de 30 000 tonnes de bœuf valant 171 M$ en 2001, avant la crise de l’ESB et la fermeture des marchés d’exportation. Depuis, les interdictions frappant le bœuf canadien limitent le commerce. Ainsi, en 2010, les expéditions de viande bovine canadienne vers le Japon représentaient à peine plus de la moitié des volumes de la période précédant la crise de la vache folle. La recommandation du gouvernement du Japon doit toutefois être soumise aux commentaires de la population avant son adoption.
Le changement d’attitude ne serait pas étranger aux pourparlers entourant le Partenariat transpacifique (PTP), auxquels le Japon aimerait potentiellement participer. Coïncidence, la 14e ronde de négociation du PTP s’ouvre le 6 septembre. Cet accord de libre-échange en cours de négociation regroupe les États-Unis, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, le Chili, le Pérou, la Malaisie, Singapour, le Vietnam et le Brunéi Darussalam. Le Canada et le Mexique viennent d’être acceptés à la table.