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Guillaume Bérubé, de la Ferme Bérub’oeuf, a décroché un quota de 5000 poules pondeuses.
C’est grâce au programme d’aide au démarrage de nouveaux producteurs de la Fédération des producteurs d’œufs de consommation du Québec (FPOCQ), que M. Bérubé a remporté ce prix.
Le producteur de 27 ans a fait preuve d’une grande persévérance. En tout, il a participé sept fois au concours – mis sur pied en 2006 – et a été finaliste trois fois.
Lorsqu’il a terminé ses études en Gestion et exploitation d’entreprise agricole au Cégep de Matane et rejoint la ferme bovine familiale, à Saint-Léon-le-Grand, dans la vallée de la Matapédia, son père lui avait remis la documentation relative au concours et lui avait suggéré de lire le tout attentivement.
Sept fois sur le métier, remettez votre ouvrage
« Mon premier dossier n’était pas très épais, reconnaît Guillaume Bérubé. Mais à chaque participation, on nous indique quels sont nos points forts et nos points faibles.
Je n’avais, entre autres, aucune formation ou expérience dans cette production. »
Il retourne alors voir un de ses enseignants du cégep et lui demande d’adapter un cours et d’intégrer l’élevage des poules pondeuses. « J’étais le seul étudiant », se rappelle-t-il. En plus de la théorie, il effectue quatre stages en entreprise. Petit à petit, il améliore son score lors de l’évaluation de son dossier. À trois reprises, on le convoque en entrevue. Une fois finaliste, un tirage au sort détermine le grand gagnant. En 2012, trois candidats se sont rendus à l’étape du tirage.
Après sept ans, la chance lui a souri. Le 4 octobre dernier, Guillaume reçoit l’appel téléphonique tant attendu. « Il n’y a pas meilleur timing. Je suis actionnaire de la ferme familiale depuis cinq ans maintenant, j’ai acquis de l’expérience de vie et je me sens prêt », déclare-t-il.
Lors de notre rencontre, Guillaume était de passage à Saint-Hyacinthe à l’activité Portes ouvertes d’un poulailler équipé d’un tout nouveau système de cages aménagées. Car l’heure des choix est arrivée. « Cet été, le poulailler sera construit. J’ai l’hiver pour décider des différents équipements, mentionne-t-il. Quand on monte son dossier de candidature au concours, il faut courir après les fournisseurs pour obtenir des soumissions. Aujourd’hui, c’est tout le contraire. Le téléphone sonne, et on veut me proposer des équipements. »
Après toutes ces années de persévérance, Guillaume Bérubé a de quoi être fier. « J’encourage tous ceux qui posent leur candidature au programme à ne pas lâcher. »