Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
L’appel à l’aide financière lancé par les producteurs de porcs aux prises avec l’explosion des coûts d’acquisition du maïs a été entendu par La Financière agricole du Québec.
« On va procéder rapidement au versement d’une avance en vertu du programme d’assurance stabilisation des revenus agricoles (ASRA). On va en devancer le versement pour leur permettre de stabiliser leurs revenus », a confié vendredi à la Terre le PDG de La Financière agricole, Robert Keating.
Le chèque pourrait représenter jusqu’à 20 % des 150 M$ versés normalement par La Financière sur une base annuelle. « C’est un dossier prioritaire », a soutenu M. Keating en marge de la conférence de presse marquant la création du Fonds de l’industrie bioalimentaire du Québec (FIBEC) à Montréal, en présence notamment du ministre de l’Agriculture, Pierre Corbeil.
Le versement de cette avance pourrait se faire aussi tôt qu’en septembre, ce qui donnera de l’oxygène aux nombreux producteurs de porcs qui souffrent d’une crise de liquidités. À plus de 300 $ la tonne de maïs, des producteurs commencent à désespérer de pouvoir respecter leurs engagements financiers.
Le PDG de La Financière se dit bien au fait de la situation. Il est allé rencontrer sur le terrain le président de la Fédération des producteurs de porcs, David Boissonneault, ces jours-ci. Il s’est également entretenu avec le président de l’Union des producteurs agricoles, Marcel Groleau. « J’ai entendu le message qu’ils m’ont livré », résume-t-il.
Il souhaite d’ailleurs mettre sur pied un projet-pilote « pour aider à soulager les producteurs » dans la région de Chaudière-Appalaches, où l’on trouve une forte concentration de producteurs de porcs.
« Veille constante »
De son côté, le ministre Corbeil a dit suivre l’évolution de ce dossier préoccupant, « en équipe, avec La Financière, le MAPAQ et la Fédération des producteurs de porcs ».
« On est en veille constante. On va intervenir s’il y a lieu de faire des ajustements », a-t-il dit.