Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
La grippe aviaire, qui avait semé la panique sur la planète en 2009, revient hanter les esprits en ce début de 2013.
La souche H7N9 de la grippe aviaire a en effet fait 4 morts en Chine sur les 11 cas d’infection répertoriés jusqu’ici. Courante chez les oiseaux, cette souche n’avait jamais été détectée sur des humains. Soyons clairs : cette souche est toutefois différente du virus H5N1 qui a tué 371 personnes sur les 622 infectées dans 15 pays depuis 2003.
L’Agence de la santé publique du Canada signale que le virus H7N9 n’a pas été observé chez des oiseaux au pays et aucun cas de maladie lui étant associé n’a été signalé.
On ignore encore comment les victimes ont contracté le virus, note l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). On sait toutefois que certaines d’entre elles ont été en contact avec des volailles vivantes, à la ferme ou à l’abattoir.
À l’heure actuelle, il n’a pas d’évidence que ce virus se transmet entre humains, affirme l’OMS. Les quelque 170 Chinois qui ont été en contact étroit avec les personnes infectées ne démontrent jusqu’à présent aucun symptôme de la grippe aviaire. L’OMS prend toutefois l’affaire au sérieux, car le virus a subi des mutations génétiques qui l’ont jusqu’à un certain point adapté aux mammifères et aux humains.
Si la souche est bien passée de l’animal à l’homme, les scientifiques redoutent que le virus mute et se transmette entre êtres humains. Il faudrait alors affronter une pandémie.
L’inquiétude vient aussi du fait que la Chine est un pays vulnérable quant à la grippe aviaire. Territoire le plus peuplé au monde, c’est aussi là qu’on élève le plus grand nombre de volailles sur la planète. Et les humains sont en contact permanent avec ces volatiles dans les villages.
Pour l’heure, il n’existe aucun vaccin pour prévenir les infections causées par le virus H7N9.
Porcs morts
Par ailleurs, aucun virus de la grippe aviaire n’a été retracé dans les échantillons prélevés sur les milliers de porcs retrouvés morts dans le fleuve Huangpu qui alimente les habitants de Shanghai en eau potable, ont signalé les autorités sanitaires chinoises.
Les chiffres varient, mais au moins 6000 carcasses de porcs ont été retirées de ce fleuve, le mois dernier, suscitant de l’inquiétude chez les habitants.