Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
La Financière agricole du Québec annonce qu’elle devancera la première avance de 24,1 M$ d’assurance stabilisation des revenus agricoles (ASRA).
Quelque 1150 producteurs de porcs et de porcelets recevront ainsi 40 % des compensations nettes prévisionnelles, soit 3,14 $ par 100 kg pour le porc et 39,30 $ par truie. La prochaine avance correspondant à 60 % des compensations est prévue pour le mois de septembre et sera ajustée en fonction de la situation économique.
« L’avance annoncée aujourd’hui s’inscrit dans la continuité des gestes concrets posés par le gouvernement du Québec à l’égard des entreprises agricoles afin de les soutenir face à la conjoncture économique actuelle », a déclaré le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, M. Pierre Corbeil.
Le nouveau président-directeur général de La Financière, Robert Keating, a précisé que son organisation a versé des compensations nettes de 107 M$ aux producteurs agricoles assurés en ASRA depuis le début de l’année, dont 49 M$ pour le secteur porcin.
Vers une vision à long terme
« On est très content. C’est un signal de la bonne collaboration avec La Financière », a commenté David Boissonneault, président de la Fédération des producteurs de porcs du Québec (FPPQ). L’avance qui sera versée le 19 juin est annoncée bien avant et le moment du prochain versement est déjà prévu, ce qui permet aux producteurs de mieux planifier. D’autres demandes de la FPPQ sont par ailleurs en discussion afin d’éviter les « zones grises » dans les programmes.
Le président a par ailleurs confirmé à la Terre que la FPPQ travaille sur le « futur des programmes de soutien ». La Fédération a déjà informé les transformateurs et La Financière de sa démarche. La formule précise de partage du risque dans la filière n’est pas encore trouvée. On veut notamment s’assurer que le programme sera compatible avec les accords de commerce et qu’il permettra de conserver un « équilibre » entre les producteurs coopérateurs, intégrés et indépendants. À mesure que des solutions seront trouvées par les producteurs, les transformateurs seront informés. « On joue la transparence avec les transformateurs », explique le président.