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Pour une première fois en plus de 10 ans, les acteurs de la filière porcine au Québec ont tenu une rencontre avec le cabinet du ministre de l’Agriculture.
Ils réclament la création d’un plan de relance afin de contribuer pleinement au développement de l’économie du Québec.
Selon les renseignements obtenus par la Terre, cette rencontre s’est déroulée dans une atmosphère constructive, laissant espérer des retombées fort positives. Hospitalisé d’urgence depuis la veille, le ministre François Gendron, attendu à la rencontre, n’a évidemment pu y assister.
« Il y a eu de bons échanges et un large consensus au niveau de l’importance de notre secteur pour le développement économique des régions et du Québec », rapporte le président des Éleveurs de porcs du Québec, David Boissonneault. Celui-ci ajoute que le secteur porcin ne réclame pas nécessairement une forte somme d’argent, mais plutôt des outils et des conditions afin de profiter pleinement du contexte actuel particulièrement favorable.
Autre sujet incontournable, le danger représenté par la proximité du virus de la diarrhée épidémique porcine (DEP) a aussi été discuté. Le ministère, rapporte M. Boissonneault, est fort conscient que les producteurs de porcs québécois ne sont pas à l’abri. Québec, dit-il, se montre à l’écoute des préoccupations de l’industrie, promettant d’intervenir rapidement au besoin. Heureusement, aucun cas d’infection n’a jusqu’ici été déclaré dans un élevage du Québec.
Sans danger pour l’homme et la salubrité des aliments, la DEP fait des ravages considérables depuis avril dernier dans les élevages aux États-Unis. Depuis une semaine, l’Ontario confirme aussi l’éclosion de quatre cas sur son territoire.