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L’École des pêches et de l’aquaculture du Québec, en Gaspésie, a récemment mis en place un projet d’aquaponie pour s’adapter aux intérêts de ses étudiants. « C’est un univers qui devient de plus en plus populaire », constate l’enseignant responsable du projet, Tony Grenier.
Deux techniques sont présentement à l’essai : la culture par radeaux, où des plateformes de styromousse flottent sur un bassin, puis celle des tuyaux perforés sur lesquels sont fixées les plantes afin que l’eau du bassin parvienne à leurs racines. Une troisième, nommée table des marées, devrait s’ajouter l’automne prochain.
Il s’agit d’un bac contenant des billes d’argile, qui se remplit et se vide d’eau continuellement.
La particularité de ce projet est d’avoir troqué les poissons pour des écrevisses, étant donné que la serre se trouve à l’extérieur. Un autre projet est aussi en cours au Cégep de Rimouski, où un ancien vestiaire de piscine a été converti en système aquaponique.
Bio ou non?
Même s’ils sont exempts de pesticides, les fruits et les légumes issus de l’aquaponie ne peuvent être qualifiés de biologiques parce que les racines ne sont pas en terre. Voilà qui fait pester Marc Laberge. Ce dernier lutte avec des confrères pour obtenir l’inclusion de son secteur. La coordonnatrice de la Fédération biologique du Canada, Nicole Boudreau, leur recommande d’être patients et de se faire mieux connaître. Celle qui considère l’aquaponie comme un « beau système » mentionne qu’un premier pas sera franchi avec la nouvelle certification biologique de l’aquaculture. « Peut-être qu’ils auraient avantage à roder leur système en aquaculture et une fois que ça sera fait, peut-être introduire l’aquaponie », suggère Mme Boudreau.