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La productrice Mélanie Parenteau a réussi à sauver l’une de ses génisses d’une pneumonie en contactant rapidement son vétérinaire praticien. Après avoir tenté de la guérir à la ferme, elle a dû se rendre à l’évidence : une visite au Centre hospitalier universitaire vétérinaire (CHUV) de Saint-Hyacinthe s’imposait.
« On avait essayé deux ou trois traitements avec le vétérinaire. Son cas s’améliorait, mais elle ne guérissait pas totalement », raconte la copropriétaire de la Ferme Repa, à Danville. Sur la recommandation de son « vet », elle a transporté sa génisse à l’hôpital. Ainsi, on a pu lui administrer d’autres médicaments grâce à un masque à oxygène.
Après deux jours sous surveillance, on lui a donné son congé. Les tests ont permis de confirmer qu’il n’y avait pas de lésions aux poumons. C’est justement pour obtenir ce genre de diagnostic que l’on peut recommander un rendez-vous au CHUV, souligne le Dr Simon Verge, du Bureau vétérinaire de Richmond.
Mme Parenteau était particulièrement soulagée de retrouver sa génisse en pleine forme. De retour au bercail, celle-ci a rapidement retrouvé son pas de course!
Comme il s’agissait d’une chirurgie mineure, les coûts se sont élevés à environ 300 $. Au cours des dernières années, une autre de ses protégées a dû subir une petite intervention à l’hôpital pour faire reconstruire un trayon écrasé. « Ça a valu la peine, car c’est vraiment une super vache », témoigne Mme Parenteau.
Décision stratégique, mais déchirante
La productrice a toutefois eu moins de chance avec une autre génisse dont l’état était particulièrement critique. Une infection au nombril qui s’était propagée dans l’une de ses jambes l’a handicapée.
Il aurait fallu débourser environ 2 000 $ pour l’anesthésier et drainer l’infection à l’hôpital, alors qu’elle n’avait que 50 % de chances de se rétablir.
« Dans le marché actuel du lait, on a décidé qu’il fallait “l’endormir”. Il y avait trop d’incertitudes. On ne savait pas si elle allait pouvoir marcher à nouveau sur ses quatre pattes », se désole Mme Parenteau.
Malgré l’affection qu’elle avait pour cet animal, elle estime avoir pris la bonne décision. Le Dr Verge est régulièrement confronté à ce genre de complication. Lorsqu’une chronicité s’installe, il y a des risques que l’animal ne s’en remette jamais complètement, souligne-t-il.
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