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Après les Éleveurs de porcs du Québec et l’Union des producteurs agricoles, ce sont maintenant les vétérinaires qui réclament l’intervention rapide du ministre du Travail du Québec, Jean Boulet, dans la grève qui paralyse depuis trois mois les activités d’abattage et de découpe de porcs à l’usine Olymel de Vallée-Jonction, dans Chaudière-Appalaches.
Selon eux, le conflit qui perdure et qui cause un surpeuplement dans les bâtiments d’élevage pose plusieurs risques sur le plan de la santé des animaux et de la propagation des maladies. « Il est clair que la situation est insoutenable et qu’elle doit cesser au plus vite », estime le Dr Gaston Rioux, président de l’Ordre des médecins vétérinaires du Québec.
L’Association des vétérinaires en industrie animale (AVIA) se préoccupe quant à elle des méthodes qui devront être employées pour procéder à l’euthanasie humanitaire de quelque 130 000 animaux si cela s’avère nécessaire. « On se retrouvera devant une situation de mise à mort complètement inhabituelle qui pourrait déraper sérieusement. Il faut absolument éviter cela », confie la Dre Josée Daigneault, présidente de l’AVIA.
Le ministre Jean Boulet a jusqu’ici refusé d’intervenir dans un conflit de travail qui concerne une entreprise privée. Les négociations sont par ailleurs toujours dans l’impasse entre le syndicat des travailleurs de l’usine et l’employeur, ceux-ci n’arrivant pas à s’entendre sur la question salariale malgré l’intervention d’une équipe de conciliateurs nommée par le gouvernement pour aider à régler le conflit.