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Les installations de Saint-Cyrille-de-Wendover pourraient redémarrer dès octobre 2013, au moyen d’investissements de 14 M$, a appris la Terre.
La nouvelle entreprise serait la propriété, en grande partie, d’une coopérative regroupant plus de 2 000 producteurs de bovins. Chacun des producteurs serait appelé à injecter 5 000 $ dans la nouvelle entité.
Selon nos informations, le projet de relance est « très bien accueilli » par de nombreux joueurs de l’industrie. Par exemple, le Groupe Colabor, un poids lourd de la distribution alimentaire au Québec, s’est montré désireux d’assurer la distribution du « bœuf Québec ».
De son côté, le syndicat des travailleurs de l’usine a accepté de faire des concessions pour faciliter la reprise des activités. Plus d’une centaine de travailleurs, qui ont perdu leur emploi en mai 2012 avec la fermeture de Levinoff-Colbex – alors la propriété de la Fédération des producteurs de bovins du Québec – pourraient ainsi reprendre du service.
Parallèlement, des démarches seront bientôt entreprises auprès du Fonds de solidarité FTQ pour une éventuelle participation financière dans la nouvelle entreprise.
Étape par étape
Pour sa part, le porte-parole du conseil d’administration provisoire de la coopérative d’abattage du Québec, Paul Doyon, confirme que le projet « rallie beaucoup de notre monde ».
« Ça semble être un bon fit, constate-t-il. Mais nous voulons y aller étape par étape. On veut que ça roule doucement et que tous comprennent bien où nous voulons aller. »
Il ajoute : « Nous avons le sentiment que les producteurs souhaitent que ça marche, cette fois. Ils veulent travailler en partenariat, ils sont prêts à se serrer les coudes, ils croient qu’on peut redorer l’image du bœuf du Québec. »