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PLESSISVILLE — Marcel Lamontagne est heureux d’avoir trouvé une relève non apparentée pour assurer la continuité de la ferme laitière Romarc Holsteins, même s’il a dû renoncer à la vendre à la valeur marchande.
« Je voulais absolument que ça continue, relate M. Lamontagne. Inutile de se le cacher, j’ai laissé beaucoup d’argent sur la table! J’ai rencontré un conseiller financier pour savoir ce qu’ils [Rémy Vigneault et Maxime Breton] étaient capables de rembourser. On s’est consulté pour s’assurer que les deux parties étaient satisfaites. Je leur souhaite d’être aussi heureux à pratiquer ce métier que je l’ai été. »
Avant le décès de son fils à l’âge de 32 ans, Marcel Lamontagne n’avait jamais songé à vendre sa ferme à des étrangers. L’idée de faire encan n’était simplement pas envisageable pour lui. L’employé de la ferme, Rémy Vigneault, a montré de l’intérêt pour l’entreprise. Son neveu, Maxime Breton, s’est joint à l’aventure quelques années plus tard et le transfert a été complété en 2011. Rémy vient tout juste de vendre ses parts à Maxime, au début du mois de juillet. Il ne travaille plus à la ferme Romarc Holsteins.
Marcel Lamontagne est conscient qu’un jeune qui souhaite se lancer dans le domaine peut difficilement acheter à la valeur marchande une ferme laitière composée de 100 bêtes de race Holstein et d’un quota de 55 kg de matières grasses par jour. « Il faut le vouloir » pour réussir ce type de transfert, dit-il.
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