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Le gouvernement du Québec implantait il y a dix ans un système québécois d’identification et de traçabilité des animaux d’élevage.
Agri-Traçabilité Québec fête ses dix ans d’existence. Bien que le programme n’ait pas fait l’unanimité à ses départs auprès des producteurs, il est maintenant reconnu aujourd’hui comme un outil important, surtout à une époque où la traçabilité constitue un atout majeur, autant sur les marchés intérieurs qu’à l’international.
C’est en 2001 que le système a été implanté par Québec et la Fédération des producteurs de bovins du Québec. La gestion était confiée à l’organisme Agri-Traçabilité Québec.
Le système permet de répertorier, à l’aide d’une base de données multiespèces, les bovins, les ovins et les cervidés présents sur le territoire québécois. La collecte d’information effectuée au moyen d’outils électroniques permet de suivre ces animaux depuis les premiers jours de leur vie jusqu’à l’abattoir.
Pierre Corbeil, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, a indiqué qu’Agri-Traçabilité Québec « constitue désormais un outil indispensable pour soutenir une offre de produits sains et sécuritaires ». Il a ajouté que « ce qui au départ semblait un travail laborieux pour certains est devenu un avantage mesurable au fil des ans. Ces changements dans les façons de faire ont amélioré les capacités de gestion des producteurs et des entrepreneurs ».
Interrogé au printemps par la Terre, le président de la Fédération des producteurs de bovins du Québec, Michel Dessureault, reconnaissait l’avantage économique d’ATQ Québec. Il se disait, par contre, déçu de voir que l’idée de la traçabilité ne s’est pas rendue jusqu’à la table des consommateurs.