Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
Le MAPAQ accorde un délai de deux ans aux abattoirs de proximité afin qu’ils se conforment aux normes exigées par le gouvernement.
Depuis l’entrée en vigueur, le 1er juillet 2009, de la Loi visant la régularisation et le développement d’abattoirs de proximité, les personnes ayant exploité un abattoir sans permis depuis 1977, communément appelé « abattoir B », ont pu obtenir un permis transitoire pour effectuer leurs activités d’abattage et de préparation des viandes. Les permis transitoires prenaient fin en juillet 2014.
Toutefois, une nouvelle Loi, en vigueur depuis le 7 décembre dernier, accorde un délai additionnel aux 61 exploitants qui ont bénéficié d’un permis d’abattoir transitoire, soit le 30 juin 2015 pour achever l’ensemble des aménagements exigés dans leurs installations.
La Loi montre aussi plus de souplesse concernant les normes d’éclairage et de température de l’eau « afin de mieux correspondre à la réalité des petits établissements au faible volume d’abattage », précise le ministère.
D’autre part, ces exploitants d’abattoir de proximité pourront exploiter un deuxième atelier de préparation des viandes après avoir obtenu l’autorisation du MAPAQ. Cette mesure vise à favoriser l’achat local.
Pour le ministre de l’Agriculture du Québec, François Gendron, « l’adoption de cette loi témoigne de l’importance pour notre gouvernement de maintenir des services d’abattage dans les régions du Québec, car ils sont essentiels tant pour les producteurs que pour le développement de notre industrie agroalimentaire. Je suis convaincu que cette loi rassurera les exploitants qui bénéficient d’un délai supplémentaire de deux ans pour mener à terme la mise à niveau de leurs installations », a-t-il indiqué.