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Fièvre aphteuse et grippe aviaire. La Corée du Sud fait face à une grave crise de la viande et aux conséquences écologiques qui pourraient s’avérer très graves.
L’Asie fait face à une grave crise de la viande, et la Corée du Sud demeure la plus touchée. Depuis que le premier cas de fièvre aphteuse a été déclaré en ce pays le 29 novembre jusqu’au plus récent cas le 25 février, 150 000 bovins et 3,3 millions de porcs ont été abattus. Le coût des dommages s’élève à 3 billions de wons (2,6 G$), dont une facture de 1,4 billion de wons (1,2 G$) seulement pour le dédommagement des agriculteurs affectés. Même s’il n’y a plus de nouvelles déclarations de la maladie, cette dernière a fait beaucoup de tort au pays, qui lutte aussi contre la grippe aviaire; 5,5 millions de volailles ont été abattues.
Les viandes locales perdent la confiance des consommateurs sud-coréens, qui, pour leurs besoins en protéines, se tournent soit vers les poissons et fruits de mer – ce qui fait monter leurs prix -, soit vers les viandes importées. Le végétarisme gagne même en popularité.
Au bouleversement de l’économie de la Corée du Sud s’ajoute un désastre écologique en puissance. Un grand nombre de bovins et de porcs abattus n’ont pas été adéquatement enterrés, et leurs carcasses se font dévorer par des animaux sauvages, dont des sangliers, qui circulent maintenant, porteurs du virus de la fièvre aphteuse. Des oiseaux ont aussi fait festin sur les carcasses, transportant ensuite le virus dans d’autres régions du pays.