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La Régie des marchés agricoles a approuvé, les 14 et 15 avril, certaines demandes des Éleveurs d’ovins du Québec afin de les aider à passer au travers de la crise de la COVID-19.
La demande tant pour les agneaux lourds que légers n’a pas été au rendez-vous pour les fêtes de Pâques chrétiennes et juives, qui représentent généralement la meilleure période de l’année pour cette production.
Afin de donner un peu de liquidités aux producteurs, la Régie a accepté de suspendre la contribution de 0,15 $/kg qu’ils doivent payer pour chaque agneau lourd mis en marché pour les engagements annuels. Et les éleveurs qui ne respecteraient pas leurs ententes avec les acheteurs ne seront pas pénalisés pour la durée de la crise. « Ils ont démontré de l’ouverture pour nous donner un break jusqu’à la mi-juin », précise le président des Éleveurs, Pierre Lessard. De plus, les producteurs recevront dès maintenant la prime pour leurs engagements annuels qui devait leur être versée en juillet.
La Régie a aussi accepté une autre demande des Éleveurs au bénéfice des acheteurs, celle de suspendre l’obligation de respecter leurs ententes avec les producteurs jusqu’au 13 juin. Cette stratégie vise à leur donner une « marge de manœuvre » afin d’aider les acheteurs à mieux gérer l’offre et la demande en cette période de crise, explique le directeur général Jean-Philippe Deschênes-Gilbert.
Les cinq plus importants acheteurs qui « représentent plus de 85 % des achats effectués par engagements annuels n’ont pas été en mesure de respecter leurs engagements en raison de la diminution importante de la demande pour la viande d’agneau », peut-on lire dans la décision de la Régie.