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Tous les équipements de l’abattoir de bovins de réforme Levinoff-Colbex seront mis à l’enchère le 2 décembre prochain.
Fermée en mai 2012, Levinoff-Colbex était la principale usine d’abattage et de transformation de bovins de réforme de l’est du Canada. En août dernier, le syndic de faillite Richter acceptait de vendre les équipements de l’usine à un consortium de liquidateurs composé notamment de TCL Asset Group, de Toronto, et Crescent Commercial Corporation, de Montréal.
Au début du mois d’octobre, la Terre apprenait en primeur que ces liquidateurs tentaient de vendre l’abattoir en bloc, à son emplacement actuel. Si aucun acheteur sérieux ne se manifeste au cours des prochaines semaines, tous les équipements de Colbex seront vendus à la pièce lors d’un encan.
Cette liquidation est donc prévue le 2 décembre à compter de 9 h, sur le site de l’abattoir. Les mises pourront également être faites en ligne. Le catalogue de vente, que la Terre a consulté, contient 950 lots détaillés sur 47 pages. Les équipements vont des convoyeurs à foin aux enclos pour le bétail, en passant par les scies et les couteaux à désosser. L’encanteur fait valoir que l’usine de 56 000 pi2, « à la fine pointe de la technologie » et d’une capacité de 4 750 vaches/semaine, a bénéficié d’améliorations de 30 M$ au cours des deux dernières années. Il présente également des vidéos des installations sur la chaîne YouTube. Il invite d’ailleurs les investisseurs à visiter l’usine de Saint-Cyrille-de-Wendover le lundi 1er décembre de 8 h à 17 h.
Coop
Pour sa part, la Coopérative d’abattage du Québec ne lâche pas le morceau. L’organisation, qui regroupe 535 producteurs de bovins, espérait mettre la main sur les installations de Colbex afin de redémarrer ses activités. En assemblée générale hier, elle a reçu le mandat de 125 de ses membres de poursuivre ses démarches de valorisation du bœuf du Québec « avec ou sans l’usine de Saint-Cyrille », indique son porte-parole, Paul Doyon. La Coopérative est en contact avec les liquidateurs. Elle attend toutefois un signal clair d’Investissement Québec, propriétaire du bâtiment et des terrains, avant de faire une offre, précise M. Doyon.
Plus de détails dans La Terre de chez nous du 5 novembre.