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Les acheteurs intéressés à reprendre les actifs de l’abattoir Levinoff-Colbex ont jusqu’au 25 juillet 11 heures pour faire connaître leurs intentions au syndic.
Le séquestre qui agit pour le compte de la Banque Nationale, principal créancier de Levinoff-Colbex, vient en effet de lancer un appel d’offres pour liquider l’entreprise qui a cessé ses activités à la fin de mai. L’abattoir perdait 1 M$ par mois.
Selon la formule habituelle, les acheteurs potentiels devront soumettre leur offre dans une enveloppe scellée qui sera acheminée à Benoît Gingues, responsable du dossier chez RSM Richter. Une fois les propositions reçues, on amorcera le processus d’évaluation, qui pourrait s’étirer sur plusieurs semaines. Il faudra voir combien d’acheteurs vont se manifester et quels actifs seront convoités.
À Saint-Cyrille-de-Wendover, on retrouve l’abattoir et des équipements tandis qu’au centre de découpe de Montréal, seuls les équipements pourront être acquis par un ou des acheteurs, compte tenu que le centre se trouvait dans une bâtisse en location.
Aucune indication
À la Fédération des producteurs de bovins du Québec, la porte-parole Sonia Dumont assure n’avoir « aucune indication » sur l’identité du ou des acheteurs, ou repreneurs potentiels, de l’abattoir. « Nous n’en avons aucune idée pour le moment », a-t-elle précisé à la Terre.
La fermeture de l’abattoir n’a pas libéré pour autant les producteurs de leur obligation de continuer de faire leurs contributions pour payer l’emprunt de 32 M$, contracté en 2008, pour recapitaliser Levinoff-Colbex.
« Nous avons envoyé notre facturation aux producteurs il y a environ un mois. Nous nous attendons à ce que ces derniers nous envoient leurs chèques, comme ils l’ont fait à plus de 95 % au cours des dernières années », dit Mme Dumont. Le prêt se situe actuellement autour de 20 M$. Normalement, la contribution spéciale, qui est de 53,86 $ par bovin, cessera à la fin de 2014.
Enfin, sur la question des prix du bovin de réforme, on constate à la Fédération que l’écart entre l’Ontario et le Québec s’est, à toutes fins utiles, aplani. « L’écart est de 5 ¢ seulement entre le prix en Ontario et celui au Québec », observe-t-elle.