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La récente Loi sur le bien-être et la sécurité de l’animal au Québec s’avère une occasion d’affaires pour les fabricants de clôtures électriques.
James Clark, directeur de territoire chez Gallagher, souligne recevoir plus d’appels depuis l’entrée en vigueur de cette loi au début de 2016. « Les gouvernements veulent que les animaux sortent dehors, dans un enclos où ils peuvent bouger. Et l’avantage de la clôture électrique, c’est qu’elle représente plus une barrière psychologique que physique. Le choc ne fait pas mal aux animaux. Après s’y être frottés une ou deux fois, ils n’y retournent pas. »
Un avis partagé par l’agronome Robert Berthiaume, qui travaille surtout avec les producteurs de bovins de boucherie. « Je prêche pour ma paroisse, mais la clôture électrique est un outil essentiel pour un producteur moderne qui fait une régie de pâturage le moindrement intensive. C’est facile et rapide à installer et à déplacer. »
Justement à cause de la nouvelle loi et des sorties publiques des groupes de défense des animaux, Robert Berthiaume suggère d’utiliser les fils à carreaux avec nœuds plutôt que les fils barbelés pour l’installation de la clôture permanente. « La clôture de périmètre demeure toujours nécessaire. C’est elle qui empêchera les animaux de sortir si la clôture électrique fait défaut. Mais comme les fils barbelés peuvent causer des blessures aux animaux, je dirais que ça n’a pas bonne presse ces années-ci. »
Inventée dans les années 1930 en Nouvelle-Zélande, la clôture électrique continue à évoluer aujourd’hui, même si le principe de départ demeure le même. Gallagher a notamment lancé il y a quelques mois la série MBS (Mains, battery or solar), un nouveau boîtier qui permet de passer de l’énergie solaire à la batterie ou au courant électrique dans une seule unité.
De nouveaux types de fils arrivent également sur le marché. Les traditionnelles broches en aluminium ou en acier peuvent maintenant être remplacées par d’autres métaux conducteurs. Enfin, les poteaux de bois et de métal peuvent être troqués contre des poteaux en plastique ou en fibre de verre qui servent également d’isolateur.
INFOS
La superficie à couvrir n’est qu’un des éléments qui déterminera le prix d’une clôture électrique. Une prairie plate ou vallonnée, le type de sol et une protection intérieure ou extérieure sont autant de facteurs qui influenceront l’investissement nécessaire.
Bon à savoir
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Bernard Lepage, collaboration spéciale