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Depuis environ un an, le Regroupement des éleveurs de chèvres de boucherie du Québec (REBEC) a sa table filière et depuis quelques mois une agente de développement a été embauchée afin d’aider les éleveurs et le secteur à progresser.
« On veut être capables de développer notre marché et outiller les éleveurs pour que la relève continue », indique Évelyne LaRoche, présidente du regroupement, qui compte une cinquantaine de membres. Elle précise que plusieurs personnes se montrent intéressées par la production, mais peu y restent. « Beaucoup lâchent après cinq ans », avance-t-elle.
Selon la présidente, il est encore difficile de vivre de cette production, puisque les troupeaux sont petits. Mais également parce que la plupart des éleveurs envoient leurs animaux à l’encan où le prix n’est pas stable. « C’est difficile d’envisager un avenir », soutient l’éleveuse. D’ici un an ou deux, le RECBQ et son agente de développement, qui est agronome, souhaitent mettre en place des formations en ligne et des outils pour aider à la mise en marché, dont des feuilles de découpe et des grilles de calcul afin d’améliorer leur rendement. Un sondage a également été réalisé auprès des membres afin de tracer le portrait de l’élevage.
La présidente, qui évolue dans ce secteur depuis une vingtaine d’années, se réjouit du soutien qu’elle sent pour les chèvres de boucherie. « C’est encourageant; on voit que ça avance. Aussi, on voit que le ministre de l’Agriculture, André Lamontagne croit en notre secteur; ça aide », affirme la propriétaire de la Chèvrerie du Biquet, située à Warwick, dans le Centre-du-Québec.