Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
Le prestigieux palmarès des 25 meilleurs troupeaux laitiers du Canada met le Québec à l’honneur : sur les 7 500 exploitations canadiennes évaluées, les 10 premières positions sont uniquement occupées par des fermes québécoises.
Ce palmarès a été publié le 29 janvier par Valacta et CanWest DHI, et a été réalisé selon l’Indice de performance du troupeau (IPT). Celui-ci accorde des points sur six aspects de régie qui influencent la rentabilité. L’an dernier, 6 entreprises sur les 10 premières étaient québécoises, dont la Ferme Barjo, de Baie-Saint-Paul. Cette année, cette entreprise revient en force, cette fois en décrochant la première position du palmarès.
« Pas de laisser-aller »
Le copropriétaire de cette ferme révèle humblement qu’il n’y a pas de secret, sauf la constance. « Les vaches sont notre priorité. On fait tout ce qu’on peut pour favoriser la santé et la condition des animaux. Nos programmes alimentaires sont très précis et ajustés à chaque bête. Même dans les périodes très occupées en été, il n’y a pas de laisser-aller. On effectue un suivi serré de la gestion de la reproduction, de la qualité des fourrages, etc. », explique Dominique Bard.
La valeur du lait s’avère le paramètre le plus important, qui permet aux entreprises de se classer parmi les meilleurs de l’IPT. Or la Ferme Barjo affiche de bonnes statistiques pour ses composantes livrées, avec une moyenne de production de 12 500 kg par vache, 525 kg de gras et 440 kg de protéines. L’exploitation compte 40 Holsteins en lactation, qui ne sont pas sélectionnées « pour gagner les expositions », précise l’éleveur. La sélection génétique de l’entreprise priorise des sujets qui ont une santé de fer, qui se reproduisent facilement et qui affichent un faible taux de cellules somatiques. La Ferme Barjo figure « dans le 1 % supérieur du classement québécois depuis 10 ans », souligne Valacta dans son communiqué.
Ne pas trop se « péter les bretelles »
La directrice des communications chez Valacta, Annik Perron, reconnaît que le présent palmarès se révèle flatteur pour les éleveurs du Québec. « On ne peut pas nier que si c’est le Québec qui compte les 10 meilleures fermes, c’est parce qu’on fait quelque chose de bien. Mais il ne faut pas trop se “péter les bretelles”, car les résultats des 25 meilleures fermes sont tous très proches les uns des autres. Certains sont à égalité. C’est alors facile de monter ou de dégringoler », nuance Mme Perron. Elle ajoute que seules les fermes laitières inscrites au programme de contrôle laitier sont évaluées. Autrement, leurs données ne sont pas accessibles. Or, le Québec participe davantage à ce programme que les autres provinces avec 78 % des troupeaux inscrits, indique la directrice.