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À 27 ans, l’acériculteur Julien Dupasquier démontre une fibre entrepreneuriale hors du commun. Il loue 12 000 entailles de quatre érablières différentes pour produire son sirop. « La location me permet de réinvestir rapidement mes liquidités dans du développement de projets au lieu de payer des intérêts sur l’achat d’un fond de terre », explique le propriétaire de l’Érablière la coulée suisse.
En affaires depuis seulement trois ans, il a développé une gamme de 81 produits dérivés de son sirop qu’il vend lui-même dans sa boutique située au centre-ville de Saint-Jean-Sur-Richelieu. L’été, il les offre dans un camion de cuisine de rue qu’il a construit et qu’il conduit dans différents événements du Québec. « Les gens ont souvent peur de l’entrepreneuriat, mais il s’agit de prendre sa place. Moi, c’est en innovant que j’ai fait la mienne », explique fièrement le fils d’un producteur laitier de la Montérégie.
Son objectif est d’augmenter son nombre d’entailles à 20 000 et de poursuivre le développement de sa mise en marché, notamment en Suisse où il a des contacts familiaux, afin d’atteindre un bénéfice semblable à celui d’une érablière de 60 000 entailles qui vend son sirop uniquement en barils. « L’important, c’est de donner une plus-value à ma récolte », dit celui qui a mis au point des barbotines à l’érable, une grande variété de beurres d’érable, des palettes suisses (semblables aux queues de castor), une poutine à l’érable, etc.
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