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QUÉBEC — Les entreprises agricoles du Québec ont augmenté leurs ventes de 45 % depuis 2005, mais en même temps, elles ont perdu 20 % du soutien économique.
« En 2015, le soutien agricole était de 1,36 G$, ce qui représente 16 % des ventes, comparativement à 25 % en 2005 », a expliqué l’économiste Renaud Sanscartier, de la firme ÉcoRessources, lors d’une conférence au Congrès général de l’Union des producteurs agricoles (UPA), à Québec.
M. Sanscartier a mentionné que le soutien économique est en baisse en raison de la décroissance des transferts budgétaires gouvernementaux, lesquels sont à leur plus bas niveau en 10 ans. « Et si on exclut le Programme de crédit de taxes foncières agricoles, le pourcentage des transferts chute », a dit M. Sanscartier.
Son rapport commandé par l’UPA mentionne que les transferts budgétaires s’avèrent plus bas au Québec qu’aux États-Unis. Par contre, lorsque l’on ajoute le soutien des prix tel que la gestion de l’offre, le soutien économique agricole total se révèle supérieur à celui reçu par les agriculteurs du Canada et des États-Unis.
Le rapport en bref
– L’agriculture québécoise a généré des ventes de 8 G$ en 2015;
– L’agriculture a contribué au PIB du Québec à hauteur de 5 G$;
– L’agroalimentaire a contribué au PIB québécois à hauteur de 16 G$. C’est une augmentation de 28 % depuis 2007;
– Les exportations agroalimentaires du Québec représentent 7,3 G$ et sont en hausse de 81 % depuis 2007. Les principales augmentations concernent notamment le porc, le soya, le cacao et les légumes surgelés;
– L’industrie agroalimentaire comptait 199 000 emplois au Québec en 2015, dont près du quart en agriculture;
– Le nombre d’emplois en agroalimentaire a crû de 14 % depuis 2007. C’est une hausse deux fois plus élevée que la moyenne des autres secteurs d’emploi au Québec.