Économie 2 février 2017

La rumeur entraîne des annulations

La rumeur bien plus que la fermeture réelle des sentiers de motoneige entraîne des annulations dans les pourvoiries du Québec. Loin des terres agricoles, un pourvoyeur de Belleterre en Abitibi dit avoir enregistré huit annulations de réservations pour des groupes de touristes cette semaine.

« Il y a une peur d’avoir une restriction des sentiers et la rumeur cause des annulations », affirme Simon Duchaine, porte-parole de la Fédération des pourvoiries du Québec. Celui-ci indique que plusieurs des 330 pourvoiries au Québec ont diversifié leur offre de service. En saison creuse, dit-il, les pourvoiries proposent des services d’hébergement et de restauration aux motoneigistes.

« C’est sûr que ça a un impact sur l’économie », ajoute-t-il, précisant que son organisation ne porte pas de jugement sur les revendications des producteurs. D’ailleurs, admet-il, les pourvoiries sont majoritairement situées loin des terres agricoles privées et elles entretiennent leur propre réseau de sentiers. C’est le cas du pourvoyeur de Belleterre, rapporte-t-il, touché notamment par l’annulation d’un groupe de motoneigistes de l’Ontario, une perte sèche de 2 000 $.

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