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Les agronomes, agroéconomistes, ingénieurs, attachés d’administration et autres professionnels du MAPAQ ont pris l’air ce matin en faisant la grève pendant 2 heures et 22 minutes.
« Les professionnels du gouvernement s’appauvrissent depuis 20 ans. On ne demande pas un rattrapage salarial de 87 % comme les médecins, mais on veut davantage que les 5 % d’augmentation sur 5 ans que nous offre le gouvernement », déclare Philippe Desjardins, conseiller à l’information pour le Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec.
17,5 % sur 5 ans
Si les professionnels du ministère de l’Agriculture et leurs collègues du gouvernement ont manifesté pendant 2 heures et 22 minutes, c’est qu’ils sont sans convention depuis 2 ans et constatent un écart salarial de 22 % avec les professionnels fédéraux et municipaux.
Le salaire d’entrée d’un professionnel au MAPAQ atteint plus de 45 000 $ et après quelques années, le travailleur touche un montant maximum de 75 000 $, lequel sera majoré selon le pourcentage prévu par la future convention.
Les syndiqués demandent une augmentation de 17,5 % sur 5 ans. Ils dénoncent aussi l’intention du gouvernement de faire passer les congés maladie payés de 12 à 10 jours et d’empêcher les travailleurs de les accumuler. Philippe Desjardins mentionne qu’advenant l’impossibilité d’accumuler les congés maladie, les fonctionnaires seront peut-être tentés de les utiliser les vendredis et lundis…
« La commission Charbonneau a mentionné que le maintien de l’expertise dans la fonction publique est essentiel si le gouvernement du Québec veut éviter le cafouillage menant à la collusion et à la corruption », souligne M. Desjardins.
La grève s’est déroulée simultanément en région, à Québec et à Montréal. D’autres moyens de pression sont prévus si le gouvernement refuse de négocier.