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La capacité d’abattage de l’usine d’Olymel à Princeville est nulle depuis le déclenchement de la grève du 28 octobre dans le Centre-du-Québec, tout comme les négociations entre la partie patronale et les 350 salariés de l’usine. En attendant la reprise, Olymel réachemine les animaux vers d’autres abattoirs et offre une grille lourde aux producteurs affectés.
Devant la difficulté des parties à s’entendre sur les salaires des employés, les négociations de la convention collective ont volontairement été interrompues par le conciliateur il y a plus de deux semaines. Les cadres ont temporairement été relocalisés, indique le porte-parole d’Olymel, Richard Vigneault. « Les cadres ne peuvent pas remplacer 350 employés à l’abattage et à la découpe », souligne-t-il.
Les premières journées de grève ont été difficiles pour l’employeur. « Il y avait tellement de piquetage et d’entraves qu’on ne pouvait pas circuler, alors on a demandé une injonction [à la Cour] qu’on a obtenue, pour pouvoir libérer les porcs qui étaient là, [parce que] ce n’est pas un endroit pour garder des porcs. Ce n’est pas une ferme. Donc, on a pu évacuer ces animaux-là », affirme Richard Vigneault. Depuis, pour éviter un ralentissement des abattages dans le réseau, les porcs ne pouvant être acheminés à Princeville sont envoyés à d’autres usines d’Olymel ainsi qu’à des abattoirs concurrents. Les approvisionnements de porcs en provenance de l’Ontario, du Manitoba et des États-Unis sont réduits pour abattre ceux d’ici en priorité. Olymel précise qu’une grille lourde s’applique, c’est-à-dire qu’un porc qui dépasse le poids entendu parce qu’il continue à être nourri à la ferme en attendant qu’il puisse être conduit à l’abattoir ne sera pas déclassé.