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Dans sa mise à jour économique présentée le 7 novembre, Québec a annoncé des investissements de 961 M$ sur cinq ans pour soutenir la transition écologique, l’adaptation aux changements climatiques et les communautés touchées par les feux de forêt, mais n’a prévu aucune aide spécifique à l’agriculture.
Le ministère de Finances précise qu’une somme de 292,1 M$ servira à « appuyer les initiatives en matière d’adaptation aux changements climatiques et à atténuer les risques associés aux feux de forêt ». Un montant de 404,2 M$ vise aussi à soutenir le secteur forestier et les communautés en réponse aux incendies de l’été 2023. Une aide additionnelle de 265 M$ sera dédiée au transport collectif.
« On s’attendait à un signal aujourd’hui par rapport au soutien à l’agriculture, mais on n’a rien vu. On ne nous a pas écoutés par rapport à l’inflation, aux taux d’intérêt élevés et à la météo catastrophique pour le secteur horticole », a réagi avec déception le président de l’Union des producteurs agricoles (UPA), Martin Caron.
Ce dernier estime qu’une partie de l’argent qui concerne les changements climatiques et le soutien aux communautés aurait dû être attribuée à l’agriculture.
M. Caron a affirmé que la contribution des agriculteurs du Québec au Fonds d’électrification et de changements climatiques, par l’entremise de la tarification provinciale sur le diesel et le propane, atteindra 80 M$, seulement en 2023. « On vient toujours puiser dans nos poches avec le diesel et le propane, mais il n’y a pas de retour d’ascenseur », martèle-t-il.
Une rencontre entre l’UPA, des organisations du secteur horticole, le ministre de l’Agriculture, André Lamontagne, et La Financière agricole du Québec aura lieu le 8 novembre. M. Caron espère que de nouvelles solutions seront identifiées pour soutenir les producteurs de fruits et légumes, malmenés par l’été pluvieux.