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Les Producteurs de lait du Québec ouvrent les vannes. À compter du 1er juillet prochain, les vaches pourront produire 5 % de plus.
En raison de la forte croissance de la demande de matière grasse pour les produits laitiers transformés, plus de 12 % en l’espace d’un an, les offices provinciaux de P5 viennent d’accorder une augmentation de 5 % du quota négociable.
C’est surtout les besoins en beurre qui expliquent le phénomène. Pour répondre à la forte demande des industriels, le Canada a été obligé d’importer du beurre, principalement de Nouvelle-Zélande. Aujourd’hui, les stocks de beurre sont évalués à 31 000 tonnes, tandis que 35 000 tonnes sont requises pour assurer les approvisionnements.
Les producteurs de lait canadiens ne chôment pas. Depuis 15 mois, ils sont engagés dans une course contre la montre pour satisfaire les besoins de l’industrie. Depuis décembre 2014, ils ont d’ailleurs relevé leur quota de 15 %, dont 8 % en 2016. C’est à se demander où ils vont pouvoir trouver les vaches afin de produire ces 5 % supplémentaires et où ils les mettront.
Durant la dernière année, les ventes au détail ont augmenté pour tous les produits laitiers, sauf le lait de consommation (-1,5 %). La crème (4,6 %), le yogourt (2 %), le fromage (5,3 %) et le beurre (4,6 %) sont en hausse.