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SAINT-HYACINTHE – Pour se tailler une place en magasin, l’industrie bovine devra miser sur la traçabilité. Stéphane Bergeron, directeur de la mise en marché et des approvisionnements en viandes, poissons et charcuteries chez IGA, a dressé ce constat au tout premier Colloque de l’industrie bovine, à Saint-Hyacinthe, en novembre dernier.
Le plus gros enjeu actuellement, c’est que le consommateur ne connaît pas la provenance du steak qu’il achète en épicerie, dit-il. Le développement d’une image de marque, qui permettra une meilleure traçabilité est la solution à préconiser, croit M. Bergeron.
Comment porter la traçabilité du bœuf dans les magasins? « Un message consommateur simple. C’est ma suggestion pour vous. On voit des codes QR pour identifier le transformateur ou producteur ou une certification comme Porc Québec qui offre une traçabilité. On parle de marques pour carrément identifier une ferme. Il y a différentes initiatives qu’on peut faire en fonction du niveau où on veut jouer, hyper local avec la ferme ou plus général avec une marque de bœuf du Québec », dit-il.
L’homme invite les producteurs, transformateurs et bannières à discuter pour identifier les besoins de chacun des maillons et s’assurer de viser les mêmes objectifs en matière de certification et de développement de produits.