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Dans plusieurs régions du Québec, des producteurs de fraises, de framboises et de bleuets ont signalé une saison d’autocueillette et de vente en kiosque qui se termine plus tôt qu’à l’habitude. Celle-ci avait aussi commencé avec de l’avance, en raison de la chaleur au printemps qui a fait mûrir les fruits « très vite ».
« C’est comme si tout était devancé », note Maggie Morissette, productrice de divers petits fruits dans Chaudière-Appalaches. Elle soutient, par exemple, avoir fermé ses champs d’autocueillette de bleuets vers la mi-août, alors que la saison pour ce produit se prolonge généralement jusqu’au 25 août à sa ferme de Sainte-Claire. « On est déjà dans la fraise d’automne et même dans les pommes », a signalé la productrice.
René Landry, de Sainte-Clotilde-de-Horton dans le Centre-du-Québec, a lui aussi mis un terme à l’autocueillette de bleuets en corymbe la semaine dernière et s’attend à arrêter la vente en kiosque de ce fruit en septembre, soit quelques semaines plus tôt que les années antérieures.
Même constat à la Ferme des Ormes, dans cette même région, pour qui l’autocueillette de fraises, de bleuets et de framboises s’est achevée avec quelques semaines d’avance.
Le président de l’Association des producteurs de fraises et framboises du Québec, David Lemire, a confirmé que « tout a été deux semaines plus vite » cette année dans l’ensemble du Québec. « On s’attend aussi à ce que nos travailleurs étrangers repartent plus tôt », a ajouté le producteur de Trois-Rivières.