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Le 18 novembre prochain, les agriculteurs convient leurs concitoyens à une grande marche en faveur des produits locaux et de la réciprocité des normes pour les denrées importées.
L’événement Garde-manger en danger se veut une initiative de l’Union des producteurs agricoles (UPA) et découle des récentes concessions consenties par le Canada dans son marché du lait, des œufs et de la volaille dans l’Accord États-Unis–Mexique–Canada (AEUMC).
« Les consommateurs sont derrière nous et ils veulent savoir d’où viennent leurs aliments. Il y a un enjeu autour de l’identification des aliments », a expliqué le président de l’Union, Marcel Groleau, devant les délégués de la Fédération de l’UPA du Centre-du-Québec, à l’occasion de l’assemblée générale annuelle de l’organisation.
L’UPA invite les producteurs, les citoyens consommateurs, les acteurs du monde municipal et syndical, les transformateurs, les fournisseurs d’intrants et tous les membres de l’industrie agroalimentaire à marcher ensemble pour la réciprocité des normes, un étiquetage et une traçabilité clairs des aliments, le développement des régions et l’occupation du territoire de même qu’un meilleur soutien à l’agriculture et aux produits d’ici, mentionne l’Union.
Message aux citoyens
Pour le président de l’UPA, le respect des normes canadiennes pour les produits importés est fondamental pour l’avenir de notre système alimentaire. Sans ce principe, les denrées agricoles produites ici ne peuvent compétitionner avec les importations qui ne sont pas soumises à des normes aussi sévères qu’au Canada, a expliqué Marcel Groleau. « C’est la mobilisation que les producteurs attendent. Nous avons un message à aller porter et c’est le 18 novembre que ça se fera », a résumé le dirigeant.