Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
Tel que prévu, le ministre Laurent Lessard a rencontré l’équipe de Christian Dubé de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), responsable de l’investissement de 10 M$ dans le modèle « sous examen » de Pangea.
« Plein d’éléments m’ont rassuré, mais il me reste plein de questions », a commenté le ministre de l’Agriculture à propos de cette rencontre du 8 mai dans une longue entrevue à la Terre le 18 mai. Le ministre a donc obtenu la collaboration de la CDPQ dans une démarche d’examen du modèle utilisé pour l’acquisition de terres. Cette revue du modèle sera effectuée par les experts de La Financière agricole du Québec et d’Investissement Québec.
La Caisse aurait néanmoins confirmé au ministre que le rendement attendu pour ce type de placement n’était pas de 8 %, mais serait un rendement « moins exigeant » et un investissement sur 50 ans. Une rencontre similaire a eu lieu avec Gaétan Morin et son équipe du Fonds de solidarité de la FTQ.
« Il faut que ça corresponde au modèle québécois de fermes familiales », a assuré le ministre Lessard, qui n’exclut pas d’intervenir « par les moyens appropriés » si un modèle d’achat de terres s’écartait de cette balise de « société de propriétaire » qu’il souhaite conserver au Québec.
Même si la Caisse est indépendante, le ministre estime qu’une orientation gouvernementale « viendrait teinter » le modèle québécois. Le ministre s’intéresse par ailleurs au volume total de terres qui seraient entre les mains de tels fonds d’investissement. Il évoque un plafond de 10 % des terres. « Je ne veux pas que ça vive sur le programme de remboursement de taxes. J’ai des préoccupations à tous les niveaux », assure le ministre, qui veut notamment que les familles agricoles dans ce type de modèle puissent obtenir le financement pour racheter les terres.