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Par secteur, découvrez les données comparatives entre les entreprises qui forment les groupes de tête et la moyenne.
Des résultats qui fournissent une bonne idée de la situation, mais qui doivent être interprétés avec retenue, puisque dans certains cas, le nombre d’exploitations participantes est faible.
Le chiffre clé : Un bénéfice de 111 % plus élevé que la moyenne.
Sur 10 ans : 838 330 $ de bénéfice de plus pour une production moyenne de 330 ha.
Les entreprises de tête se démarquent par :
– un solde résiduel (profit net) de 51 510 $ comparativement à une perte de 14 727 $ pour la moyenne;
– une marge nette supérieure à l’hectare de 311 $ dans l’avoine, de 297 $ dans le blé planifiable, de 166 $ dans le canola et de 159 $ dans l’orge;
– des rendements supérieurs à la moyenne de 1,5 t/ha dans l’avoine, de 1 t/ha dans le blé et d’environ 0,3 t/ha dans le canola et l’orge.
Les moins rentables…
– obtiennent des rendements inférieurs causés notamment par une rotation culturale trop limitée (céréales sur céréales);
– consacrent trop de superficies aux cultures d’avoine et d’orge, plus faciles, mais moins « payantes »;
– n’investissent pas assez dans l’égouttement de surface et le drainage, ce qui les empêche de semer plus tôt;
– manquent de connaissances dans le marché des grains et se limitent trop souvent à un seul acheteur ou un seul vendeur d’intrants.
L’expert : Denis Larouche, agroéconomiste du Groupe multiconseil agricole
Source : Étude effectuée sur 43 entreprises du Saguenay–Lac-Saint-Jean.
Ce qui doit être amélioré chez les entreprises les moins rentables :
« Il faut éviter de faire juste des cultures d’avoine et d’orge. Oui ce sont des cultures faciles et rassurantes, mais elles ne sont pas les plus payantes et les rendements décroissent avec une céréale sur céréale », juge Denis Larouche. « Il faut aussi investir pour égoutter ses champs afin de semer plus tôt. Ajuster sa moissonneuse pour en laisser moins au champ. Comprendre les marchés en se prenant une protection sur le dollar canadien ou en se fermant un prix quand la situation s’y prête. 80 % des producteurs font affaire avec le même acheteur de grain et avec le même vendeur d’intrants, mais il faut vérifier les prix et “challenger” les compagnies », ajoute-t-il.
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