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Le chiffre clé : les acériculteurs du groupe de tête dégagent un bénéfice 122 % plus élevé.
Sur 10 ans : 320 000 $ de profits de plus pour une entreprise de 25 000 entailles.
Ces entreprises se démarquent par :
- un solde résiduel de 122 379 $ comparativement à 48 671 $;
- un rendement moyen légèrement plus élevé, atteignant 4,45 lb par entaille;
- des coûts fixes de 0,35 $ moindres la livre;
- une plus grande efficacité du travail : 4,4 minutes à l’entaille contre 5,9 minutes (ces chiffres comprennent toutes les opérations, sauf l’aménagement de la forêt);
- une meilleure qualité; 92 % de leur sirop se classe dans un grade B ou mieux, contre 86 % pour la moyenne.
- plus de 17 000 entailles (économies d’échelle).
Le dénominateur commun des entreprises les moins rentables :
- elles achètent de l’équipement trop gros et trop coûteux pour la réalité de leur entreprise; cela accroît leurs charges et diminue leur rentabilité.
- elles ne maîtrisent pas bien les détails comme l’aménagement de la forêt, l’efficacité des chalumeaux, la détection des fuites, etc.
- elles ont des coûts d’évaporation trop élevés en fonction des volumes produits.
Les experts : Caroline Collard, agroéconomiste au Groupe Conseil Agricole Chaudière-Etchemin, et Sylvain Mailloux, conseiller acéricole.
Source : Étude effectuée sur 18 entreprises de plus de 3 000 entailles de l’est du Québec.
« Je me tiens à jour »
Jacques Bourdeau est considéré comme un acériculteur performant par son conseiller. Son truc? « C’est important de se tenir à jour; j’essaie de suivre toutes les nouvelles formations. J’envoie aussi mes employés aux cours d’entaillage, car c’est facile de faire un trou dans un arbre, mais bien le faire, c’est une autre histoire. La détection de fuites informatisée a beaucoup aidé. Si tu veux avoir de l’eau d’érable, il faut aussi des arbres en santé. Je fais les travaux recommandés par mon ingénieur forestier, je vérifie l’acidité du sol par des tests et je n’ai pas hésité à faire traiter les arbres contre la livrée des forêts », mentionne M. Bourdeau.
Note : ces résultats fournissent une bonne idée de la situation, mais doivent être interprétés avec retenue, puisque dans certains cas, le nombre d’exploitations participantes est faible.
Lexique
Bénéfice : Il s’agit du bénéfice d’exploitation, soit la différence entre les revenus et les dépenses. L’excédent sert à rémunérer le propriétaire et son avoir propre.
Solde résiduel : C’est ce qui reste dans le compte de l’entreprise. S’il est positif, il s’agit de liquidités disponibles, mais s’il est négatif, c’est une dette.
Autres secteurs
Élevage
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Grandes cultures en région périphérique
Grandes cultures en Montérégie
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