Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
Peu avant Noël, les Serres Sylvain Cléroux, de Laval et Mirabel, ont fait don de 18 000 pots de poinsettias à des hôpitaux, en plus d’en offrir environ 1 000 en cadeau à des clients et partenaires.
Cet élan de générosité, explique la directrice des projets spéciaux, Sandrine Gélinas, découle en grande partie d’un marché engorgé et de faibles prix obtenus cette saison pour cette plante que l’on surnomme communément l’étoile de Noël en raison de sa forte popularité durant le temps des Fêtes.
« On avait produit la même quantité que les années précédentes, mais on en a vendu moins. […] On en donne toujours un peu à des organismes du coin, mais cette année, on en a donné plus », exprime Mme Gélinas. Un producteur ontarien, ajoute-t-elle, aurait inondé le marché québécois à des prix dérisoires. « Il a fait baisser les prix; on n’était pas capables de l’accoter. Les poinsettias, ça coûte cher à produire au Québec, parce qu’il faut chauffer [beaucoup] dans les serres », ajoute-t-elle, précisant que ces plantes, plutôt destinées au marché local, s’exportent difficilement aux États-Unis, parce que les producteurs là-bas, vu le climat plus doux, sont capables de les cultiver à moindre coût. « Tant qu’à débourser des frais de livraison pour des produits qu’on vend à perte, on a décidé de faire des cadeaux. »