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Le Syndicat des producteurs de bleuets du Québec en est à renégocier la convention de mise en marché avec les usines de congélation, qui n’a pas été renouvelée depuis 14 ans.
« Normalement, c’est renouvelé chaque année, sauf lorsque quelqu’un [conteste]. L’ancienne administration avait tenté de nouvelles négociations, sans que ça marche. […] Ils étaient plus dans une optique de combat à la Régie [des marchés agricoles et alimentaires du Québec]. Nous, on y va plus dans une optique d’entente avec les acteurs de la filière et non de confrontation », indique le président Nicolas Pedneault, dans une entrevue accordée en marge de l’assemblée générale annuelle du syndicat à Roberval, au Lac-Saint-Jean. Il s’agissait de la deuxième assemblée en six mois, après que l’édition de 2020 eut été repoussée en octobre dernier, en raison de la pandémie.
Trois rencontres ont eu lieu jusqu’ici avec les transformateurs et des demandes ont été formulées, mais les négociations commencent, précise M. Pedneault. Il souligne, à titre d’exemple, que la question du mécanisme de paiement aux producteurs est l’un des points abordés.
Une résolution pour permettre le vote postal
Une résolution a été adoptée lors de l’assemblée pour permettre aux administrateurs de procéder par vote postal aux élections futures, s’ils le souhaitent, sans devoir passer par la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec. La dernière fois, le vote à distance avait été autorisé par la Régie, en raison de la pandémie. Comme le taux de participation a été au rendez-vous, le syndicat souhaite conserver cette option, en modifiant son règlement général.
Soutien réclamé pour stimuler la pollinisation
Le président des Apiculteurs et apicultrices du Québec, Raphaël Vacher, a été invité à l’assemblée pour que les producteurs de bleuets puissent lui poser des questions en ce qui a trait aux enjeux de pollinisation et au manque de ruches anticipé la saison prochaine et à plus long terme. Des demandes d’aide ont été faites au ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) pour favoriser l’autonomie du Québec en matière de production de nucléi et de reines et aussi pour inciter de nouveaux apiculteurs à envisager la pollinisation. « Ceux qui partent de la Montérégie pour aller au Lac-Saint-Jean doivent être organisés au niveau du transport », indique Nicolas Pedneault. Il souhaite que des programmes du MAPAQ soient adaptés pour soutenir les éleveurs d’abeilles en matière de transport de ruches et de manutention.