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SAINT-AGAPIT — Les 204 producteurs membres de la Filière porcine de La Coop fédérée se partageront 10,7 M$ en dividendes nets pour l’année 2016. C’est la 5e fois en six ans d’existence de la Filière que ses éleveurs profitent de remises financières.
Mise en place en 2011, la Filière porcine coopérative vise à coordonner la chaîne de production, de la ferme jusqu’aux abattoirs d’Olymel. Ses membres doivent se conformer au cahier des charges du porc certifié La Coop et s’approvisionner en grande partie dans le réseau coopératif, principalement en ce qui concerne la génétique et l’alimentation. « C’est une filière intégrée pour des producteurs autonomes à la ferme », explique son directeur général, Robert Brunet.
Le 31 mars, à l’occasion de la 6e assemblée générale annuelle de la Filière, ses dirigeants ont dévoilé les résultats de la dernière année. Pour 2016, ce sont 15 M$ avant impôt, soit 10,7 M$ en dividendes nets, qui seront versés aux producteurs membres, soit 50 % au comptant et 50 % sous forme d’actions.
Selon le président de la Filière, Réjean Vermette, il s’agit d’une preuve évidente que les producteurs ont bien fait d’investir dans la Filière porcine coopérative. « Malgré la baisse des prix du porc en 2016, notre engagement dans la Filière nous a permis de tirer plus qu’honorablement notre épingle du jeu », a soutenu M. Vermette.
De son côté, le directeur général de la Filière, Robert Brunet, a rappelé que l’organisation donne la possibilité de générer assez de richesse pour tous les acteurs de la chaîne, dont les producteurs. En 2016, les 204 éleveurs de la Filière ont mis en marché 1,2 million de porcs.
Grande famille
Le président de La Coop fédérée, Ghislain Gervais, était sur place pour saluer les membres de la Filière porcine, « l’un des maillons importants de notre organisation ». Depuis 2011, la Coop a ainsi versé plus de 62 M$ aux membres de sa filière porcine, a fait valoir le dirigeant.
Pour sa part, Paul Beauchamp, premier vice-président d’Olymel, a passé en revue l’historique de l’entreprise. Celle-ci a enregistré en 2016 les meilleurs résultats de son histoire avec un chiffre d’affaires de plus de 3 G$. Son plan stratégique prévoit des investissements de 500 M$ d’ici 2020. Ce plan devrait augmenter les profits du transformateur de plus de 100 M$ en 2021.
La Filière porcine travaille également sur un plan stratégique. Le bien-être animal, les coûts de production et la reconnaissance des producteurs figurent parmi les priorités.