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Une adepte d’expositions agricoles de Saint-Prime, au Lac-Saint-Jean, Léanne Martel, revient championne d’une compétition en Australie, où de jeunes participants de sept pays différents étaient évalués sur leurs compétences à faire parader et à juger des génisses Ayrshire.
La jeune femme de 21 ans a été désignée par Ayrshire Canada pour aller représenter son pays à l’événement Youth Tour 2023 de la World Ayrshire Federation, déployé du 30 août au 8 septembre. Elle s’est illustrée parmi des représentants de la Nouvelle-Zélande, de la Suède, de la Finlande, du Royaume-Uni, des États-Unis et de l’Australie, tous âgés de 18 à 25 ans.
« Il fallait répondre à un questionnaire d’Ayrshire Canada sur notre implication dans les expositions et aussi pour la race. Finalement, j’ai été choisie pour y aller », témoigne celle qui baigne dans le milieu depuis son tout jeune âge, ayant grandi dans une ferme d’élevage de vaches Ayrshire.
« Je fais ça depuis toujours avec ma famille, raconte-t-elle. Je travaille aussi pour d’autres éleveurs, pour les aider, dans les expositions, à préparer leurs génisses. J’ai travaillé au Suprême laitier, à la Royale de Toronto, à la World Dairy Expo. » Léanne Martel a aussi représenté sa région à plusieurs reprises à la Classique des jeunes ruraux.
En Australie, elle explique avoir accumulé suffisamment de points aux épreuves d’exposition, de jugement et de clippage pour remporter la compétition. « Je savais que ma présentation s’était bien passée, mais ça m’a surprise un peu », commente humblement la jeune femme.
« Je suis fière de ramener ça à la maison, parce qu’il n’y a pas beaucoup d’occasions de mettre de l’avant la race Ayrshire. Il y a moins de gros événements auxquels on peut participer. Nous, on a toujours eu cette race-là. C’est ça qu’on aime, mais elle n’est pas aussi populaire qu’on le souhaiterait. »
Une occasion de visiter des fermes
Outre la compétition, elle a eu l’occasion de visiter plusieurs fermes d’Australie durant son séjour de dix jours là-bas. « C’était la première fois que j’allais aussi loin. Ils ont une façon vraiment différente de faire de l’élevage. Là-bas, comme il n’y a pas de neige, leurs animaux sont à l’extérieur toute l’année. Ils ne rentrent que pour se faire traire. Les producteurs n’ont pas besoin de faire autant de foin que nous. La façon de soigner est différente », a-t-elle constaté.
Léanne Martel, qui étudie en enseignement de l’anglais à l’université, n’a pas l’intention de reprendre la ferme familiale ou de faire de l’élevage un métier, mais elle affirme néanmoins que les expositions feront toujours partie intégrante de sa vie. « Ç’a tout le temps été ma passion. J’ai toujours dit que j’allais être prof et que je profiterais de mes étés pour faire des expositions! »