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Une participation aux expositions de bovins laitiers de grande envergure coûte cher, mais confère une bonne visibilité aux fermes dont les animaux s’y illustrent. Les vaches gagnantes et leurs progénitures peuvent prendre beaucoup de valeur.
Un éleveur de Montmagny, Pierre Boulet, raconte avoir vendu 160 animaux à 13 000 $ par tête en moyenne, lors d’un encan organisé par son entreprise en mai 2022. Sa vache Holstein la plus chère, qu’il a vendue pour 300 000 $, s’était notamment illustrée à l’édition précédente de la World Dairy Expo, de Madison.
L’une des vaches de Bianca Foley, copropriétaire de la Ferme Vieux Village, a déjà été grande championne à Madison pour la race Ayrshire, en 2014. « Une Ayrshire qui gagne à Madison aujourd’hui, je pense que ça vaut 50 000 $ US. C’est énorme pour cette race, affirme l’éleveuse de Piopolis, en Estrie. C’est exceptionnel, la visibilité que ça donne à la ferme quand tu gagnes. Il y a des Américains qui viennent jusque chez nous pour s’acheter des petites génisses. »
Nicolas Lalande, de la Ferme Blondin, a organisé un encan en juin où ses deux vaches les plus chères se sont vendues pour
140 000 $ et 105 000 $. Au moment d’écrire ces lignes, il envisageait d’amener à Madison sa vache Fraeland Alleyoop Bonkers, la championne intermédiaire du Suprême laitier 2023 pour la race Holstein, mais demeurait ouvert aux propositions d’achat. « On run des business, dit-il. Quelques semaines avant Madison, c’est le meilleur temps pour vendre [des animaux]. Les personnes qui vont dans les grosses expositions sont à la recherche des meilleures vaches. »