La Coopérative pomicole du Lac des Deux-Montagnes vient d’inaugurer les installations de Naturpac, une entreprise d’emballage de pommes de Saint-Joseph-du-Lac, acquise récemment.

Officiellement mise sur pied pour contrôler l’ensemble des étapes de production, soit le tri, l’emballage, la transformation et la mise en marché, la coopérative se veut la preuve qu’unir ses forces peut être payant.

La Coopérative va permettre aux producteurs membres de mieux exploiter leur verger en assurant un véritable contrôle de la qualité de leur matière première. En effet, plus besoin d’engager du personnel pour faire le tri des pommes au verger, engendrant des économies substantielles pour le pomiculteur et améliorant l’uniformité des pommes classées. On cueille tout pour nettoyer et trier chez Naturpac, dont les installations ont été bonifiées par l’achat d’un équipement permettant d’exécuter les étapes de production efficacement. Ancien propriétaire de Naturpac, Jean Fortier a été convaincu du bien-fondé de la Coopérative au point où il a vendu son entreprise pour en devenir le directeur général.

Grâce à l’automatisation du préclassage des pommes, il est possible de traiter un plus grand volume de fruits, passant de 10 à 50 bennes l’heure. Avec des systèmes de caméras, le classage de pommes ayant subi les aléas de dame Nature (sécheresse, grêle, maladies) est plus facile. À travers le circuit, les bennes de pommes sont déversées dans l’eau pour que celles-ci soient ensuite nettoyées et asséchées par des brosses. Passant sous l’œil des caméras, qui peuvent prendre jusqu’à 50 clichés, les pommes évaluées de haute qualité sont dirigées vers l’emballage, tandis que les autres sont réévaluées pour leur grosseur, leur poids et leur couleur afin de retourner dans des bennes destinées aux transformateurs.

La Coopérative a investi plus de 5,5 M$ dans l’acquisition de Naturpac, dont 1,6 M$ pour l’équipement. En plus de l’usine d’emballage, des entrepôts à atmosphère contrôlée et un verger, situés à Oka, ont également été achetés.